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Journal d'une Passion
20 avril 2010

XI- Journée riche en émotions

Hier soir, je suis allée courir au parc comme à mon habitude. Il était là à l'heure. Il m'a fait la bise en m'embrassant tendrement sur mes joues sûrement rouges d'émotion. J'étais heureuse et en pleine forme. Les choses étaient rentrées dans l'ordre à la maison et je pouvais le revoir tranquillement. Alors que je m'apprêtais à courir et il m'intercepta dans mon élan : "Attends !"  Je me suis retournée vers lui.
- J'ai quelque chose à te demander et j'espère que tu diras oui.
- Oui, c'est quoi ? ai-je répondu en souriant.
Il eut quelques secondes d'hésitation et se lança :
- J'aimerai que tu restes un peu plus longtemps aujourd'hui. J'aimerai qu'on passe un moment ensemble.
Je suis restée sans voix. Je ne m'y attendais pas du tout. La surprise devait se lire mon visage. J'ai commencé à penser, mille questions se sont bousculées dans ma tête : "Que voulait-il ?" "Serait-ce pour le sexe ?" Où ? Dans le parc ? Dans la voiture ou chez lui ?"
Voyant que je restais silencieuse. Il me dit :
- J'ai pensé que tu ne serais pas d'accord. J'ai même pensé te dire que c'était mon anniversaire pour tu acceptes mais je sais que ça ne sert souvent à rien de recourir au mensonge...
Je le regardais sans rien dire. Ecouter ses mots me permettait d'arrêter de réfléchir à tout ça. Il continua :
-  Hier, je suis venu dans ce parc. Je savais pertinemment que tu n'y serais pas mais  j'espérais te voir, t'y trouver par hasard. J'ai marché, couru pendant des heures mais tu n'étais pas là. Je me suis senti si seul.
Ce qu'il disait me touchait profondément, il était sincère dans ses mots, ses gestes et son regard.  J'ai eu envie de l'embrasser à ce moment précis, alors je lui ai dit :
- Oui, je vais rester.
Un magnifique sourire a illuminé son visage, j'étais heureuse de voir la joie que lui procurait ma réponse.
On s'est regardés sans rien dire, j'ai lu l'envie et la tendresse dans ses yeux, il était si beau. Puis, je lui ai dit que je devais prévenir ma famille. Je suis allée à la voiture pour prendre mon gsm. J'ai appelé mon mari. Je lui ai dit que je rentrerai tard. J'ai voulu lui dire que j'avais retrouvé une amie mais je ne voulais pas lui mentir. Il n'a pas demandé le motif de mon retard, tant mieux. Il a dit qu'il allait préparer le dîner. Je me sentais un peu mal, coupable. Alors j'ai rejoint Michaël et j'ai commencé à courir. J'ai couru très vite, le fait de courir vite me permettait de fuir ma raison, d'échapper à ma conscience. Il courait à mes côtés et je ne voulais penser qu'à ce moment. J'ai couru sans m'arrêter pendant une quarantaine de minutes, je n'étais pas fatiguée. C'est lui qui s'est arrêté.
Ne le voyant plus derrière moi, j'ai fait demi-tour et je l'ai vu s'assoir sur l'herbe. Il reprenait son souffle. Je l'ai rejoint en lui demandant s'il était déjà fatigué. Il a hoché la tête en souriant. Il me tendit la main pour que je l'aide à se relever. Enfin c'est ce que j'ai cru, je n'avais pas vu le sourire malicieux glisser sur ses lèvres à ce moment-là. C'est lui qui attrapa ma main et m'attira vers lui. En  essayant d'y résister, je suis tombée dans l'herbe à côté de lui. Cela nous a fait rigolé.

L'endroit était désert, il l'avait choisi exprès. J'étais allongée dans l'herbe. Il était près de moi. Il me regardait en souriant silencieusement, je faisais mine d'ignorer cette proximité, je regardais les arbres. Soudain, j'ai senti sa main, ses doigts sur ma peau, il me caressa le bras, j'en ai frémis. J'ai fermé mes yeux. Il continua à faire glisser sa main sur mes épaules, descendant sur mes seins. Même si je portais des vêtements, ce contact était si intense qu'il me donna des frissons. Mes tétons se sont durcis sous ses mains. Il parcourut délicatement ma poitrine, descendant vers mon ventre. C'était excitant. J'ai ouvert les yeux et j'ai vu briller  une flamme dans les siens.

Mon corps était brûlant comme mon désir pour lui. Je le trouvais si beau, ses caresses étaient si douces. Je lui ai tendu ma bouche comme pour le mendier un baiser. Ses lèvres se collèrent aux miennes et je l'ai embrassé avec envie comme pour m'offrir à lui. Je me sentais si bien dans ses bras. Il me caressa avec une telle chaleur et une telle envie que j'avais envie de me donner et surtout de le recevoir en moi. L'envie était là et le désir si grand. Lui aussi en avait envie, je le sentais tout dur. Sa main glissa sur mon ventre et se posa sur mon sexe. J'en ai gémis de plaisir. Il commençait à me caresser, même si je portais un short, j'avais l'impression d'être nue, ses caresses me donnaient tellement de sensation que je n'allais pas tarder à m'ouvrir à lui. J'ai ressenti que j'étais à deux doigts de craquer...
Alors je ne sais par quelle force, j'ai posé ma main sur la sienne et l'ai arrêté en lui disant : "On ne peut pas." Il me regarda dans les yeux, j'ai pu voir dans la clarté de son regard une vive émotion. Il me désirait si fort et je venais de tout gâché. J'avais terriblement envie de lui pourtant..., qu'est-ce qui m'a prit ?
Malgré une déception perceptible, il m'a dit : "Si tu savais à point j'ai envie de toi..." Il me serra très fort contre lui tout en pétrissant mes seins d'une façon très passionnée. Et il m'embrassa fougueusement. J'ai aimé cette passion qui se dégageait de lui. Il avait vraiment très envie de moi et c'était merveilleux. Il me regarda dans les yeux en disant : "Un jour viendra où tu seras à moi. Je serai patient. J'attendrai mon heure."

J'étais ravie d'entendre ces mots de sa bouche, j'étais soulagée qu'il ne m'en veuille pas. D'un côté, ça me plaisait de savoir qu'il continuerait de me désirer.  J'étais à deux doigts d'être à lui mais ce n'est pas plus mal de retarder l'échéance. Je découvris ainsi une nouvelle face de sa personnalité : sa possessivité et sa persévérance. Cela ne me faisait pas peur, bien au contraire. Nous sommes restés une dizaine de minutes allongés dans l'herbe à regarder le ciel sous ses caresses. Puis, il commençait à faire noir. Je me suis levée, il était l'heure de partir.
Je lui ai demandé s'il n'était pas trop déçu pour tout à l'heure. Il m'a répondiu non et qu'il me remerciait encore d'être restée et que même s'il aurait aimé aller plus loin, il ne m'en voulais pas du tout. Il était déjà très heureux d'avoir pu me toucher. On s'est embrassés une dernière fois et je suis rentrée chez moi.

Une fois, à la maison, j'étais surprise de ne voir aucune lumière. Sont-ils sortis ou dormaient-ils déjà ? En entrant la lumière s'est allumé et j'ai entendu Ben crier :
- Surprise !
Ben et son père m'avaient préparé une belle table, avec des chandelles et des fleurs.
Je ne m'attendais pas à ça. Ben a sauté dans mes bras et il m'a dit :
- Papa t'a préparé un super dîner. Et moi j'ai mis les fleurs dans les vases et je vais allumer les bougies.
J'ai regardé mon mari, il souriait. Je ne comprenais rien. Il m'a dit :
- C'est pour te remercier pour tout ce que tu as fait pour Ben et moi  ses dernières semaines. Je sais que ça n'a pas toujours été facile pour toi. C'est notre façon de te dire merci.
Ben m'a embrassé très fort en me disant : "Merci maman !"
J'ai été émue aux larmes. Cette attention me touchait en plein cœur, je commençais à ressentir de la culpabilité. Je me suis sentie mal à l'aise en voyant tout le travail qu'il avait fait accompli rien que pour moi. Je les ai félicité pour la belle table.
Mon mari m'a dit que c'était une "chance" que je sois rentrée plus tard aujourd'hui, ça lui a permis de tout préparer. J'ai préféré ignorer le sentiment de culpabilité qui commençait à m'habiter, alors, je les ai regardé et j'ai souri. Je ne devais pas tout gâcher, j'ai profité de ce merveilleux dîner. C'était mon cadeau après tout.

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