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Journal d'une Passion
4 mai 2010

XVI-Quand le bonheur se réinvite dans ma vie

Quand je suis sortie, il ne restait presque plus personne dans l’immeuble. Il faisait déjà sombre dehors. Je me suis dirigée vers le parking. J’ai pris mes clés dans mon sac et en relevant la tête, j’ai eu un sourire. Il était là appuyé contre ma voiture, il m’attendait. Michaël.

Mon cœur était en joie. Il m’a lancé un sourire. Je me suis avancée et arrivant près de lui, je lui ai demandé :

- Mais que fais-tu là ? ai-je demandé.

- Je t’attendais… Cela va faire deux heures que je t’attends.

J’ai souri en me mordant les lèvres, j’avais du mal à y croire. Il continua :

- Je devais à tout prix te présenter des excuses pour hier. Ça m’a tué de ne pas pouvoir être là. On m’a appelé au boulot à la dernière minute pour un remplacement. Je n’ai pas pu te prévenir… Je suis désolé.

Il était si sincère qu’il aurait pu me dire n’importe quel autre motif, je l’aurai cru. J’étais contente qu’il soit venu, qu’il soit là. Je ne l’attendais pas pourtant mais c’était comme si au fond de moi, je savais qu’il allait venir, je le sentais. Je lui ai dit :

- Ce n’est pas grave, ce sont des choses qui arrivent… Je ne t’en veux pas.

Et c’était vrai, je ne lui en voulais plus du tout. Il avait l’art de tout effacer pour ne garder que le meilleur et le meilleur c’était qu’il soit là.

- Tu as fini tard.

- J’avais beaucoup de boulot.

Nous parlions peu comme si on n’avait pas besoin d’en dire plus. Je n’ai même pas ouvert ma voiture du coup. J’étais face à lui et on se regardait.

- Je peux t’inviter prendre un verre.

J’ai hésité. J’en mourrais d’envie. Mais j’ai dit :

- Il est déjà tard, je dois rentrer. Une prochaine fois peut-être.

Et c'est là qu'il en a profité pour s'engouffrer dans cette porte que je laissais ouverte.

- Si c’est pour une prochaine fois, je t’inviterai aussi à dîner. Je tiens à me faire pardonner de t’avoir laissé toute seule hier.

- Ne t’inquiète pas pour ça.

- Alors c’est oui ?

J’ai souri et je lui ai dit :

- C’est oui !

J'ai vu alors dans ses yeux, une lueur briller avec une intensité rare ...et sans crier gare, il s’est penché vers moi et m’a volé un baiser. C’était un baiser spontané et très tendre. Si rapide que je n’ai pas eu le temps d’y répondre. C’était bien lui. Ça m’a fait un bien fou de le retrouver, plus que je ne l’aurai pensé. Hier j’étais si malheureuse et là, il était là et c’était comme si le soleil brillait en pleine nuit. Il a pris mes mains dans les siennes et il m’a dit :

- Je t’inviterai chez moi et je ferai moi-même la cuisine. Tu verras comme je suis bon cuisinier. Et ne t’inquiète pas, ce ne sera qu’un dîner, je ne te demanderai rien de plus que ta présence… Tu n’auras pas deux fois la chance d’être invitée par un grand chef !

Dîner chez lui, c’était une invitation aussi tentante qu’effrayante. Des images de corps enlacés, de draps froissés et de baisers mouillés ont traversé mon esprit. Mais peu importe ce qui s’y passerait. Sa dernière phrase résonnait en moi comme écho, je n’aurai pas deux fois la chance d’être invitée par un jeune homme tel que lui. J’ai souri et je lui ai répondu :

- Alors là, comment refuser une telle invitation ? C’est oui.

J’ai eu envie de l’embrasser. Cette fois, c’est moi qui avais ses lèvres dans ma ligne de mire. Je me suis approchée de lui et je l'ai embrassé. J’ai gouté à sa bouche, j’ai mordillé tendrement ses lèvres. C’était un baiser délicieux.  Quand j’ai ouvert les yeux, je me suis noyée dans les siens. Il me regardait, ses yeux me souriaient. J’ai senti qu’il se passait quelque chose. Je ne peux pas le décrire avec mes mots, c’était comme un mélange de joie, de désir et de sérénité.     

Je ressentais la même chose, nous étions sur la même longueur d’onde. Ce moment était unique, comme si nos cœurs communiquaient, nous n’avions plus besoin de mots... C’était beau. Il tenait toujours mes mains, il les serrait dans les siennes.

J’aurai voulu que ce moment ne s’arrête jamais. Mais toutes les bonnes choses ont malheureusement une fin. Mon GSM s’est mis à sonner. Je l’ai regardé, il a lâché ma main. On me demandait chez moi. Je n’ai pas eu besoin de lui dire quoique ce soit, il avait compris. C’est lui qui m’a dit au revoir. Je suis entrée dans ma voiture et j’ai démarré.

On s’est regardés, je lui ai dit au revoir en lui offrant un doux sourire auquel il a répondu en me disant à vendredi et je suis partie.

Ce soir-là, j’ai passé l’une des meilleures soirées de ma vie. J’avais l’impression d’être sur un p’tit nuage. J’étais heureuse, vraiment heureuse.

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